Archives mensuelles : juin 2024

POUR LA RÉPUBLIQUE !

Aux citoyens, électeurs et électrices

           En me présentant comme candidate aux élections législatives impromptues du 30 juin et 7 juillet 2024 dans la 4ème circonscription du Loiret, et en accord avec ma remplaçante Christine Remenant, j’affirme que le « capitalat » doit être détruit pour que les huit milliards d’êtres humains que nous sommes aujourd’hui connaissent la fin de l’exploitation systématique qu’il impose au genre humain. Réaliste quant à sa fin prochaine (!), je préconise l’évolution révolutionnaire, c’est-à-dire, par le travail législatif, les limites qu’il faut imposer au capitalisme. Et pour commencer, le vote de la loi qui instaurera que la plus-value capitaliste (qui existe même aux plus anciens temps préhistoriques …) n’excédera pas 15 % de la richesse produite par le travail des hommes. Il restera alors au moins 85 % de cette richesse produite pour rémunérer ce travail au lieu des 75 voire 70 % actuels !

           Les services publics, instruction, santé, eau, énergie, transport, sont délaissés par l’État trop à l’écoute du « capitalat ». Mieux payés, les travailleurs par l’impôt qu’ils payent vont remédier à cet état de fait et les services publics seront restaurés, élargis, améliorés, au service de toute la population.  Il faut rendre à l’État sa dimension laïque, c’est-à-dire sa préoccupation de l’intérêt général, et non pas, comme aujourd’hui, un état d’autorité qui complaît aux quelques millions de nantis du monde qui le sont chaque jour un peu plus que la veille ! La laïcité de l’État impose une révision constitutionnelles qui rompe avec les ajouts antidémocratiques – et oublis- qui dénaturent la vie politique ; par exemple, le Traité de Lisbonne qui escamote le NON du referendum de 2005, ou le titre VIII de la Constitution de 1958-1962 qui traite « de l’autorité du judiciaire » au lieu d’en faire le troisième pouvoir politique de la République comme le définit Montesquieu.

           Il est urgent de mettre en discussion les problèmes de la dette souveraine, de l’immigration qui permet d’éviter le suicide démographique, de la durée du temps global du travail, de l’écologie et de la biodiversité, toute chose traitée jusqu’à ce jour à la petite semaine et par la volonté unique de complaire au « capitalat » mondialisé.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du Loiret

            Aujourd’hui, le pouvoir d’achat est la préoccupation première des Français pris dans leur ensemble, salariés, petits entrepreneurs, agriculteurs, artisans, femmes, hommes, retraités et autres : il doit permettre de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de circuler, de se soigner, de s’instruire, de se distraire … Or, il est, pour beaucoup d’entre vous, d’entre nous, trop chiche. Les « gilets jaunes » ont dit qu’à la moitié du mois les réfrigérateurs étaient vides.

           Pourquoi ?

            Le monde qui est peuplé, en 2024, de huit milliards d’êtres humains (il y en avait seulement deux milliards en 1950, il y a trois-quarts de siècle) et vivent soit dans des démocraties, soit sous des pouvoirs autoritaires ; mais tous sont soumis à la loi du marché qui est le credo absolu du « capitalat ». Personne ne vit en autarcie comme Robinson Crusoé la vivait il y a plusieurs siècles ; tous les adultes, vivant en société et en d’âge de travailler, travaillent et sont rémunérés avec la valeur de la richesse qu’ils ont précédemment produite. Or, la part de cette rémunération est réduite par la part que prennent les tenants du « capitalat », autrement dit les capitalistes. Ils prennent 20 %, 25 %, voire 30 ou 35 % de la richesse produite sous prétexte qu’ils ont fait les investissements et assurent les frais de maintenance qui permettent de produire à nouveau. De la richesse produite par l’ensemble des travailleurs moins la plus-value dite capitaliste, il reste pour payer les travailleurs : 80 %, 75 %, 70 voire 65 % … Autant dire que le pouvoir d’achat est largement amputé !

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du Loiret

            En donnant dans sa politique fiscale la première place à la TVA (taxe sur la valeur ajoutée), l’État, désormais si peu républicain, prélève sur tous les produits vendus sa part d’impôt : plus les prix augmentent, plus la TVA rapporte. La dette souveraine – et faramineuse – s’en trouve pour une part allégée alors que les Français ont leur pouvoir d’achat qui stagne voire régresse. L’inflation, ordinairement dénoncée par l’État (si peu républicain …) qui la lie aux hausses de salaire, est aujourd’hui  une aubaine que les gouvernants laissent aller son chemin pas si petit que cela !

            Les citoyens, les citoyennes de la France, tous électeurs invités à se rendre aux urnes le 30 juin (1er tour) pour élire les nouveaux députés de l’Assemblée nationale dissoute le 9 juin dernier par le Président de la République, ne sont pas dupes : la hausse des prix pénalise durement leur pouvoir d’achat et le Président ne s’en soucie pas le moins du monde puisqu’il en tire de quoi éponger sa dette. Il faut que la nouvelle Assemblé nationale entreprenne de refondre le système fiscal, ou plutôt de le remettre à la place que lui ont assignée les « Immortels principes de 1789 »* qui affirment : « une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens en raison de leurs capacités » , c’est-à-dire de leurs moyens. L’actuel pouvoir n’est pas seulement le jouet du « capitalat », il est avant tout son complice. Sa façon de traiter l’inflation en est la preuve : des directives sporadiques, des contrôles sans personnel suffisant et la pauvreté qui grandit.

            Il y a 15 à 20 % de la population française qui sont pauvres voire très pauvres : il y a environ dix à plus de treize millions de femmes, d’hommes, de travailleurs, de retraités, d’enfants qui sont des pauvres : et cela n’est pas un conte de Perrault !

            L’inflation se combat, mais pas avec la TVA qui l’aggrave et en profite !

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du Loiret

            La République – Respublica – est un mot apparu il y a plus de deux millénaires chez les Romains qui, à l’époque, ne voulaient plus de roi. Il signifiait donc, négativement, qu’il n’y avait plus de royauté pour gouverner, et que le peuple devenait le souverain, que le pouvoir, la « chose »* du gouvernement, lui appartenait désormais. La « chose publique », la chose du peuple, la République était née. Bien entendu, de nos jours, le mot s’est chargé d’autres acceptions ; mais depuis 1792, son sens primitif est à nouveau mis en évidence : plus de roi !

           Or, la Constitution de 1958-1962 qui a été voulue par le Général De Gaule, contient des éléments qui peuvent aller vers la monarchie. Le temps passant, cette inclination est de plus en plus flagrante et l’actuel Président, dit de la République, se conduit comme un roi. L’échec électoral aux Européennes qu’il a subi et dont il porte seul la responsabilité, il le fait payer à ses vassaux : les députés de son étroite majorité sont démis de leurs mandats (et leurs collègues aussi, par la même occasion) et ses ministres réduits à expédier les affaires courantes !

           Le monarque a raté son banquet et les subalternes trinquent …

           Beaucoup trop de politiques parlent de la République sans savoir de quoi il retourne : la dimension démocratique de la République française leur échappe complètement. Et la laïcité ! Elle est fourvoyée et est invoquée, la plupart du temps, à mauvais escient. La laïcité, c’est l’intérêt général qui prévaut sur les intérêts particuliers voire sur les « privilèges ». La République est laïque et par là même elle est sociale. La République doit renaître dans toutes ses dimensions : a-monarchique, certes, mais aussi démocratique, laïque et sociale.

            « Pour la République ! »

* « Res » mot latin signifiant « chose »

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du Loiret

            Malgré la réforme des retraites voulue par le Président de la République, la sécurité sociale est à nouveau en déficit ! Cette situation s’explique par le fait que c’est le pouvoir politique qui gère maintenant la sécurité sociale et non plus les salariés.

             Depuis la Libération, ceux-ci disposaient d’un système général des retraites financé par une cote-part des salaires. La sécurité sociale qui s’occupe de la santé et des retraites a été bénéficiaire pendant longtemps. Ce qui a éveillé l’attention des politiques qui ont intégré les cotisations et les charges de la sécurité sociale dans … le budget de l’État !  D’où le déficit chronique de la caisse des retraites et de santé car on peut, désormais ponctionner la sécurité sociale pour faire face aux autres dépenses de l’État ! Première aberration et duperie …

            La deuxième duperie est liée au silence qui est fait sur la productivité du travail. La population active diminue en taux et cela justifie qu’elle travaille plus longtemps, a dit le fameux Président ! Mais il n’a jamais fait allusion à la possibilité d’augmenter la productivité. La robotique permet cependant, si on s’en donne la peine, de permettre à un travailleur de produit beaucoup mieux et davantage en moins de temps : la productivité est améliorée. Mais cela implique que les services publics fonctionnent, en particuliers l’Ecole de la République. Mais celle-ci est en faillite, comme le sont d’ailleurs tous les autres services publics (santé, transports, poste, énergie, etc.) car le « capitalat », si cher au Président, déteste les services publics qui détournent la manne financière des subventions et cadeaux en tous genre qu’il attend. C’est ainsi que le « capitalat » nous coûte cher ! 

            La productivité implique que l’instruction et la formation initiale des jeunes soient transformées et que la formation tout au long de la vie ne soit plus une antienne caritative mais un volet déterminant de la vie économique.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Marx l’a défendue, Jaurès en était l’adepte : il s’agit non pas de faire la Révolution avec la prise de la Bastille et sa démolition, mais de faire évoluer, surtout par la LOI, la société dans le sens du progrès. Le pouvoir, exercé par les politiques réactionnaires, peut s’opposer à ce progrès. Prenons l’exemple de l’école.

            Pour asseoir solidement la République, Jules FERRY, colonialiste comme la plupart des Français et des Européens de son temps, a institué, par les lois de 1881et 1882, l’école gratuite, laïque et obligatoire pour les petits garçons et les petites filles de 6 à 12 ans. Pourquoi ? Pour former des citoyens républicains. Cela est une évolution révolutionnaire magistrale, même si elle n’a pas été identifiée comme telle à l’époque : les progressistes d’aujourd’hui veulent l’améliorer, et les réactionnaires la laissent vivoter au lieu d’émanciper ses élèves.

            Mal payés depuis des lustres, les maîtres, les professeurs de France n’ont pas l’éclat que donne l’argent des riches ; ils sont contestés parce que leur formation n’a pas suivi les progrès de la société et parce que l’administration de l’Education nationale s’est fourvoyée en autorisant, entre  autre, les chefs d’établissement non seulement à diriger plusieurs établissements mais  à noter aussi leurs adjoints recrutés pourtant de la même façon qu’eux. Les élèves, les parents ignorent tout ou presque tout de ces magouilles, mais les ressentent. Ainsi le respect, l’autorité du savoir s’effacent  et ceux qui le dispensent sont mis à mal, au point même d’être tués. Ainsi Samuel PATY, en octobre 2020, ainsi Agnès LASSALLE, en février 2023, ainsi Dominique BERNARD, en octobre 2023 …

            L’évolution révolutionnaire s’est éteinte dans l’Ecole de la République qui meurt de cette absence. Il est urgent de retrouver la voie du progrès pour redonner à l’Ecole la mission émancipatrice que proclame la devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.

candidate « Pour la République ! »
Dans la 4ème circonscription du Loiret

            Pour commencer, mes plus plates excuses, car j’ai choisi la voie des réseaux sociaux, donc numériques, pour mener ma campagne électorale, et je vais encombrer un peu plus les cloud cities ou « cités-nuages » ! C’est par milliards que les données informatiques et les conversations par internet sont stockées sur des étendues de milliers d’hectares. Ces « cités-nuages », pour éviter la panne, fonctionnent en permanence et consomment des quantités démentielles d’électricité et d’eau. Mais les écologistes, patentés ou par accident, n’en parlent pas. L’électricité, il y en a !  La France produit avec ses vieilles centrales nucléaires 70 %  de ses besoins électriques, et le monde … 10 % d’électricité nucléaire. Le reste est fourni par les centrales thermiques (60%) et les nouvelles électricités : éoliennes, solaires, géo-thermiques, hydrauliques, …

            Le nucléaire n’a pas bonne presse : Fukushima, Tchernobyl … ont marqué nos mémoires. Il est pourtant nécessaire à nos dépenses folles d’électricité tant que l’hydrogène ne viendra pas, enfin,  à la rescousse. Ces énergies actuelles laissent leurs déchets radioactifs, ou bitumeux, ou leurs terrils plus ou moins à l’air libre. Ah, l’environnement et la pollution ! Toutefois, n’oublions pas que chaque jour la radioactivité de la terre nous touche : les volcans actifs, les failles rejettent chaque jour et en quantité les rayonnements que nous jugeons néfastes ; et, pourtant, nous n’y pouvons rien.

            La préservation de la société, pas seulement française, commande que les hommes se rendent aptes à maîtriser toutes les nuisances liées à leur vie et aux consommations qu’elle implique. Nous sommes, aujourd’hui, 8 huit milliards de primates appelés êtres humains et, comme les 18 milliards, ou à peu près, d’hommes qui nous ont précédés depuis les 3 ou 2 millions d’années que nous peuplons la terre, nous abandonnons les déchets que nous produisons, déchets de nourriture, d’outils et même nos ossements … Une manne pour les paléontologues et préhistoriens de demain !

            La laïcité, c’est-à-dire le souci de l’intérêt général, commande que nous soyons attentifs à l’électricité dont nous avons tant besoin, mais sans exclusive, et que nous en prenions soin tout en   préservant le quotidien des hommes et la biodiversité dont, pour survivre, les primates que nous sommes ont tous besoin.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Le dirigeant presque absolu de la Russie, Poutine, s’est rendu récemment en Corée du Nord pour négocier des achats d’armes qui manqueraient à son armée d’invasion en Ukraine, pays d’Europe orientale. Depuis février 2022, la guerre a repris entre la Russie et l’Ukraine. Commencé en 2014, à propos du Donbass et de la Crimée hérités par l’Ukraine à l’époque soviétique, le conflit oppose les tenants du libéralisme économique à l’occidentale aux tenants du libéralisme économique autoritaire : par libéralisme (économique, s’entendant) il faut entendre capitalisme ! En résistant à l’envahisseur russe, l’Ukraine s’essaie à la démocratie et c’est pourquoi la France, l’UE, et même les Etats-Unis doivent la soutenir sans faille : entre autre, les avoirs russes investis ou placés en Occident, gelés depuis la reprise du conflit, doivent être utilisés pour soutenir l’effort de guerre ukrainien.

            Un peu plus loin de l’Europe, le Hamas, groupe terroriste prétendument palestinien qui domine la bande de Gaza, a commis, le 7 octobre dernier, l’horrible assassinat de plus de 1500 d’Israéliens, hommes, femmes, enfants, bébés, vieillards, et enlevé des dizaines d’otages qui assistaient à un concert. Le premier ministre israélien, Nétanyahou, a alors entrepris la guerre absolue contre le Hamas et bombardé du nord au sud  la bande de Gaza faisant des milliers de morts civils. La réplique a été, chez nous, la reprise de l’antisémitisme qui stigmatise des citoyens français prétendument juifs qui pratiquent ou non, d’ailleurs, la religion hébraïque ; l’inimaginable est arrivé : trois mouflets d’une douzaine d’années ont violé une copine du même âge parce qu’elle était juive quoique discrète sur ce sujet ! Oui, inimaginable …

            Mais la destruction du Hamas est incertaine car ses chefs résident au Qatar, riche émirat arabe, qui intervient régulièrement pour faire libérer les otages, en partie morts … Le Qatar a des intérêts  en France que le gouvernement français ne peut pas contrarier : de très fortunés Qatari sont, en effet, propriétaires de la plus grande équipe française de football, le PSG, autrement dit le Paris-Saint-Germain !

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Il y a 8 milliards d’êtres humains actuellement vivant sur la planète bleue, la Terre, 6 milliards de plus qu’en 1950, il y a trois-quarts de siècle seulement : une croissance  de 300 % ! La population de l’actuelle UE a bien sûr augmenté, mais pas dans ces proportions : en 2050 la population européenne ne représentera que 7 % de la population mondiale alors qu’elle en représentait le quart en 1900 …  Le déclin démographique est, d’ailleurs, enclenché dans des pays européens de la France comme l’Italie, ou l’Espagne, ou la Hongrie.

            D’autre part, depuis que les primates hominidés existent, ils se sont toujours déplacés pour trouver de quoi manger ou simplement par curiosité. Aujourd’hui, sous l’influence néfaste de l’extrême droite, la France et l’UE pratiquent une politique de l’immigration hésitante, ridicule et, hélas, mortelle. Des Français s’expatrient pour trouver du travail et nous, qui restons, nous ne sommes pas capables d’accueillir dignement les migrants qui viennent travailler, qui fuient le chômage endémique ou la guerre. Nous sommes obsédés par les clandestins qui, sans papiers, demeurent sur le territoire national alors qu’ils représentent nettement moins qu’1 % de la population totale. L’ignominie des mensonges sciemment entretenus qui courent contre les migrants, évidemment délinquants, est à condamner parce qu’elle engendre le déclin programmé de la culture française, européenne, occidentale.

            Les lois françaises réglant l’immigration sont à revoir, la police des frontières doit être  redéfinie, la concorde sociale à préserver exige que les forces de l’ordre redeviennent les gardiennes de la paix : tout cela est une évidence si l’on aspire à ce que reprenne l’évolution révolutionnaire dont la Nation et sa culture, multiséculaire et toujours vivante, ont besoin. Sinon, c’est le déclin inexorable qui nous attend.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Le suffrage universel est exercé depuis 176 ans en France (excepté, il est vrai, les quatre années du régime de Vichy, fasciste, collaborationniste, antisémite et défaitiste), et, pendant tout ce temps-là, même si on  a eu l’occasion de débattre du capitalisme et de ses excès, aucun député n’a proposé de fixer par la LOI les limites de la plus-value capitaliste. Cette plus-value, mise en évidence par Karl Marx au XIXème siècle,  est une réalité bien avant la révolution industrielle ; elle existe dès que l’Homme apparaît. En effet, si le mâle préhistorique avait gardé toute la richesse produite par sa chasse, son travail, pour lui seul, la viande et les peaux, que serait-il resté pour nourrir et vêtir les femmes prégnantes, les petits enfants et les vieillards demeurés  au campement ?  Ils seraient morts de faim et froid, et nous ne serions pas là pour en parler ! Pour produire quoi que ce soit, il faut rémunérer le travail en dessous de la valeur qu’il a fourni : la différence est la plus-value … capitaliste 

           Dans le « capitalat » dominant d’aujourd’hui, la plus-value sert à verser des dividendes aux investisseurs, à assurer la maintenance des moyens de production  et à réinvestir pour produire plus et mieux ; mais elle est excessive, dépassant souvent  20 %  de la richesse produite et atteignant 25, 30 voire 35 % de la richesse obtenue par le travail. Celui-ci est donc rémunéré par seulement 75, 70 voire 65 % de la richesse produite ! Réduire la value-capitaliste en dessous de 20 %  laisserait 80% et plus payer les salaires : les frigos ne seraient plus vides au 15 du mois ! Il faut que la LOI fixe les limites à la plus-value capitaliste à 15 % de la richesse produite par le travail des êtres humains.

            On parle de rétablir l’impôt sur les grandes fortunes et de mieux taxer les produits du capital.  Pourquoi pas ? Mais mettre la charrue avant les bœufs est aberrant : il est nécessaire, au préalable, de limiter la plus-value par la LOI ! C’est à quoi je m’engage.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Ma campagne électorale ne doit pas coûter un seul euro. C’est pourquoi elle se fait par les réseaux sociaux et internet. Il n’y a donc pas de meetings ni d’affiches, ou de tracts, ou de bulletins de vote préalablement imprimés.

            Le bulletin qui suit sera utilisé pour l’élection législative du 30 juin 2024. Il faudra l’imprimer et, ensuite, le découper en suivant exactement la bordure extérieure en noir : les dimensions sont très précises et ne doivent pas être modifiées.

            Sous peine de vote nul …

            Vous le glisserez dans l’enveloppe prévue au bureau de vote.

            Vos parents, vos amis, vos collègues peuvent faire de même …

            Bon vote à vous tous.

            Les rares paysans qui subsistent dans le pays se sont révoltés au début de l’année et ont tenu les routes et les media en alerte pendant plusieurs semaines. En France et dans d’autres pays de l’UE. Ils étaient au début du XXème l’essentiel de la population rurale française et comptaient pour la moitie de la population totale. Les manifestants n’ont guère été entendus … Pourquoi ? Il y a une fracture profonde dans le monde agricole entre les entrepreneurs qui disposent en général d’exploitations de grande taille, qui savent gérer leurs entreprises en fonction des marchés intérieurs et extérieurs, utiliser les savoirs agronomiques récents et appropriés, et les ressources financières procurées par la PAC (Politique Agricole Commune). Les autres, plus traditionnels, se fient à leur comptable et investissent à crédit dans l’agro-industrie pour des matériels coûteux. Ils vieillissent et, s’il n’y a pas de repreneurs, leurs terres sont rachetées par les entrepreneurs qui élargissent ainsi leurs propres biens et établissent les hauts prix du foncier.

            Sur cette première fracture se greffe le combat pour le « bio » ou le « non-bio » qui entraîne des distorsions des prix sur le marché local. La paysannerie n’existe donc plus ; face aux entrepreneurs agricoles qui gèrent leurs productions comme les mieux appropriées au marché et permettent à la France d’être un des premiers fournisseurs agricoles du monde, il y a ceux qui ne réussissent pas à joindre les deux bouts, ceux qui ne trouvent pas de successeurs, ceux qui se suicident …

            La PAC, initiée dès 1962 par ce qui devait devenir ensuite l’UE, a, dans un premier temps, favorisé les initiatives entrepreneuriales avec l’envers du décor, le remembrement et la destruction des bocages dont aujourd’hui les inondations à répétitions sont le résultat. De nos jours, elle sert plus les intérêts des gros entrepreneurs agricoles que ceux des petites exploitations même modernes. Il faut agir au niveau européen autant que national pour remettre de l’ordre dans la PAC et redéfinir   la souveraineté agricole comme devant servir l’intérêt des consommateurs (prix, santé) et celui, inévitable, des producteurs « paysans »…  

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Le succès du RN, ex-Front national, est possible aux prochaines législatives ; cela pose aux démocrates, aux républicains, aux citoyens de gauche un véritable dilemme : extinction du droit du sol, mise en cause du droit des femmes, islamophobie et antisémitisme, xénophobie, et la main libre  laissée au « capitalat » qui a toujours choisi, dans les moments de crise, de soutenir les fascismes.        Ou la Résistance … qui permettra le salut public pour la démocratie et la République.

            C’est la raison qui explique et légitime ma candidature : alerter les citoyens plus ou moins dégoûtés  des arcanes de la politique pour qu’ils se ressaisissent de la souveraineté qu’ils détiennent depuis 1789. Par leur vote, les citoyens sont les maîtres de leur avenir ; et cet avenir sera plus radieux  que  ne laissent à penser les ergoteurs professionnels qui ressassent des lieux communs sans intérêt. L’avenir, nous le construisons en exigeant la présence des services publics sur tout le territoire national avec une Ecole de la République digne de ce nom merveilleux, avec un hôpital  où les patients ne sont plus des individus indifférenciés mais des personnes dont se préoccupent les soignants beaucoup mieux payés et plus nombreux … La même chose pour les transports en commun, l’énergie, l’eau, le logement, … Il y a 49 millions de citoyens inscrits comme comme électeurs. Qu’ils aillent donc  tous voter pour  faire du présent ronchon un proche futur heureux !

            Nous y arriverons  en pratiquant la « démocratie latérale », de proches en proches, de voisins à voisins, de collègues à collègues, de quartiers à quartiers, de villages à villages, de communes à communes, de départements à départements, de pays à pays, de nations à nations …  N’y a-t-il pas plus beau et plus heureux que le monde que nous forgerons nous-mêmes par notre volonté et notre solidarité ? Ce n’est pas un rêve : c’est demain !

            Votons.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Les concours de recrutement des futurs maîtres de l’Éducation nationale ne font plus le plein ; mal payés depuis des lustres, les éventuels professeurs se détournent du métier et vont vers d’autres carrières. Les enseignants recrutés par concours, anonymes et impartiaux, faisant défaut, des contractuels les remplacent : CDD puis CDI, ils font le boulot. Recrutés par la Fonction publique, titulaires et contractuels doivent faire état d’un casier judiciaire vierge de toute infraction pénale ; mais aucune mention n’est faite des suspicions de terrorisme … Il y a donc, peu nombreux  sans doute,  mais tout de même, des islamistes (peu à voir avec les musulmans authentiques ) convaincus mais secrets, ou à peine, qui s’arrogent le droit (!) de ne pas parler aux femmes et aux filles qu’ils côtoient journellement et de faire leurs cinq prières par jour sur leur lieu de travail : la sécurité et la laïcité en prennent un sacré coup !

            Les contractuels en CDD seront gardés s’ils ne font pas de vagues : la docilité s’impose donc. La hiérarchie administrative est de plus en plus recrutée sur profil (et non sur concours) selon les vieilles méthodes sur clientélisme. Le comble est quand l’administratif se confond avec le pédagogiques : le chef hiérarchique d’un établissement scolaire note désormais ses adjoints pourtant recrutés comme lui, ce qui est en opposition avec le Code de l’Éducation qui est la LOI. La corruption à l’état pur …

            Devenue la garderie de la France, l’École de la République est dans un état de délabrement avancé. Les élèves, dont le niveau évalué par PISA baisse d’année en année, sont préservés de la xénophobie, paraît-il, par l’interdiction de statistiques ethniques. Or, cette interdiction, paradoxalement, les « racialise » ; et c’est la mixité sociale qui est laissée pour compte, autant dit la Fraternité. Du coup, l’Égalité des droits à être instruits, éduqués, formés n’existe plus. Dans de telles conditions, la Liberté qui émancipe par l’instruction est mise aux oubliettes …

            L’École de la République est pourtant l’avenir des millions d’élèves qui y sont accueillis : il faut qu’elle existe à nouveau. Il y faut des conditions de rémunération améliorées pour les maîtres, un niveau de formation pour eux mieux adapté et que le respect l’emporte sur la vindicte. 

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Une personne handicapée au niveau moteur, ou au niveau mental, ou aux deux niveaux à la fois, n’est plus jamais qualifiée comme telle : elle est « en situation de handicap » … Cela lui fait une belle jambe ! A quoi sert ce « en situation de » pour  désigner une réalité qui implique que l’aide sociale et politique doit s’exercer pour que la personne handicapée bénéficie des mêmes droits – et adaptés – qu’ une personne n’étant pas « en situation de » … ?  Ce salmigondis verbal en dit long sur la faible connaissance de la langue française des initiateurs de ce lieu commun et grotesque,  repris à satiété  par les media, les politiques et le tout venant.

            Il y a pire pourtant : l’école de la seconde chance, l’égalité des chances, même le « droit » à la seconde chance … L’Egalité de la devise de la République n’a jamais été, pour les Républicains qui l’ont accolée avec la Liberté et à la Fraternité, celle des chances mais des droits : le droit à s’instruire, à être soigné, à se déplacer, à être logé à travailler, etc. La chance du loto plutôt que le droit inscrit dans les Immortels principes de 1789 contenus dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen… Absurde. Et cette absurdité est celle de (presque) tous les candidats aux élections législatives qui auront lieu dans quelques jours et qui parlent de l’égalité des chances en se moquant de l’égalité des droits.

            Le pédant et suffisant président de la République, qui a provoqué ces élections anticipées, n’a jamais, dans les nombreuses allocutions et les pléthoriques discours qu’il a prononcés – grâce aux dieux de l’Olympe, je ne les ai pas tous entendus ! -, n’a jamais utilisé autre chose que le mot « chance » oblitérant de facto le droit républicain du citoyen, reconnu pourtant depuis 235 ans !  Manifestement, tout énarque qu’il est, sa culture tant linguistique qu’ historique est d’une pauvreté affligeante.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret

            Avant de récapituler mes objectifs exposés pendant deux petites semaines et de faire état de ceux qui n’ont pu l’être vu la brièveté de cette campagne électorale impromptue, je tiens à remercier celui ou celle qui m’a écrit que mes « messages …ont le mérite d’être clairs comme de l’eau de Roche … » et mon équipe de campagne qui s’est dévouée sur les réseaux sociaux et internet pour que cette campagne coûte … zéro euro ! Un grand merci, aussi, à Christine Remenant qui a accepté si gentiment  d’être ma suppléante.

            Objectifs de campagne :

  1. Proposition de loi pour limiter à 15 % la plus-value capitaliste, ce qui aura pour effet d’augmenter les salaires,
  2. Le retrait immédiat de la Constitution de 1958-1962 des ajouts intempestifs exigés par l’UE, en particulier le Traité de Lisbonne,
  3. La productivité prise en compte pour ramener la retraite à 60 ans,
  4. L’application, enfin, de l’article 13 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (« contribution commune ») ,
  5. La dette souveraine évaluée par un audit indépendant et renégociée pour la « bonne » dette,
  6. L’administration fonctionnant sur la base de concours anonymes, seuls qualifiants et laïques,
  7. Les services publics, y compris ceux de la culture, restaurés, amplifiés, améliorés  sur tout le territoire national, métropolitain et ultramarin,
  8. L’enclenchement de la 3ème révolution industrielle par l’hydrogène ce qui préservera l’environnement naturel et sa bio-diversité,
  9. Terre d’accueil et droit du sol : la France ne peut pas confondre l’Islam et l’islamisme, idéologie dévoyée du Coran, ni se laisser gagner par le vieux démon de l’antisémitisme,
  10.  La France souveraine n’abandonnera pas sa souveraineté au profit du libéralisme économique mondialisé et dirigé contre l’État,
  11.  Les guerres doivent laisser la place aux négociations qui permettront à la démocratie de progresser,
  12.  Huit milliards d’hommes, de femmes, de bébés, d’enfants, de vieillards comptent sur nous, à notre échelle, pour leur donner l’espoir de vivre mieux.

            C’est ainsi que « Pour la République ! » entend faire renaître l’évolution révolutionnaire dont les 68 millions de Français ont tant besoin. Ce sera la démarche la plus appropriée pour combattre les excès du « capitalat » avant de le renverser. Il est temps et nécessaire que la Nation française reprenne en mains son idéal : souveraine et laïque, elle a les atouts de la Liberté émancipatrice,  de l’Égalité des droits et des devoirs, de la Fraternité qui nous fait tous enfants de la même Patrie. La démocratie se construit chaque jour avec abnégation et confiance pour que la République, Une et Indivisible, devienne plus belle et sûre comme jamais.

Candidate « Pour la République ! »
dans la 4ème circonscription du loiret